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Story in french : Maternarcat. English translators welcome (part 3)


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Hello all. I plan to write a story about romance, humor  and MDLB. The only issue is I'm French and I'm looking for someone to translate it in English. No need to speak french yourself : you can use google translator or an other tool to have an approximate translation and turn it in correct english. Anyone would be ok to do that? 

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You probably should write the story first. Then peoplebcan read it (using google translate if they don't read french). Someone who likes the story might be interested in making a decent translation.

I'm from Belgium and I can read French stories, but unforunately I'm not a good writer myself.

Did you write abdl themed stories before? If that is the case, can you give a link where we can find them?

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On 10/16/2022 at 6:21 AM, Bel George said:

You probably should write the story first.

You're right. I'm gonna do it first. I didn't post anything here for now butI'll let you judge of my first part. 

On 10/16/2022 at 5:45 PM, Bluebird67 said:

You should consider posting your story on abkingdom.com

I don't like akingdom : too big, too impersonal. I prefer human sized forum like this one. 

Here is my first part. For now, it's more worldbuilding than actual story but it(s gonna change with the next chapter. 

 

Premier chapitre : bienvenue en maternarcat

 

« C'est quoi cette horreur ? »

Loni ne s'attendait pas à grand-chose, mais qualifier d'horreur son image favorite de sa petite collection secrète lui faisait quand même un petit pincement au cœur. Dani était son ami d'enfance. Enfin... de petite enfance. N'ayant que vingt ans, ils ne pouvaient pas encore tout à fait prétendre l'un et l'autre au titre de grands garçons. Ils étaient internes tous les deux à l'université mixte de Nadal 2 et s'étaient, bien sûr, débrouillés pour être dans la même chambre. Il n'y avait qu'un seul grand lit sur lequel ils étaient allongés à plat ventre, les yeux braqués sur l'écran d'un multitask. Ils étaient déjà lavés et en pyjama, avec une grosse couche de nuit autour des fesses.

 

Dani était un garçon modèle : énergique, guilleret, un petit peu foufou, gentil avec ses camarades et docile avec les dames, la plupart du temps. Cela restait un garçon, qui ne se faisait pas prier quand il avait l'occasion de faire des choses interdites sans se faire pincer. Loni, c'était le cerveau. Il venait encore de le prouver en parvenant à débloquer la sécurité-enfant de son multitask. Il avait promis à Dani de lui montrer des images de dames toutes nues mais, en échange, il voulait d'abord lui faire voir d'autres images interdites qui le passionnaient, lui, à commencer par une vieille photo du tout début de l'ère numérique de ce qui ressemblait aux yeux d'un garçon contemporain à une espèce de croisement entre un humain et un gorille.

« Ceci, mon cher et ignorant ami, est un garçon du vingt-et unième siècle ou, pour le dire comme à l'époque, un HOMME.

_ Ben, il est super moche.

_Il mesurait un mètre quatre-vingt onze. Tu te rends compte ? On lui arrive même pas aux tétons. Cent-treize kilos tout du muscle ! Tu vois tous ces poils sur le menton qui lui font comme une deuxième chevelure ? On appelait ça de la barbe et tous les garçons de plus de seize ans en avaient. Sauf que beaucoup la rasaient pour mettre en valeur leur grosse mâchoire carrée. Ils avaient aussi des poils sur tout le corps mais là aussi, y en a qui les rasaient pour montrer les muscles en dessous. »

Il avait bien conscience que pour son ami, c'est lui qui était bien rasoir en ce moment. Cependant, il faisait semblant de ne pas s'en rendre compte, tout excité de pouvoir enfin parler de ce sujet à quelqu'un.

« Son métier, c'était un sport moitié jeu de ballon moitié jeu de bagarre.

_Un sport, c'est pas un métier.

_ A l'époque si, quand t'étais vraiment bon. Et avoir un sport pour métier, ça faisait que tu pouvais t'entraîner toute la journée. A force de faire que s'entraîner, ils étaient au moins aussi balèzes qu'une dame d'aujourd'hui qui fait pas de sport.

_ Mouais, vachement utile... ça compense pas d'être moche à faire peur à un pou.

_ Pour toi ils sont moches, mais à l'époque les dames en étaient folles ! On vendait même des calendriers avec des photos d'eux tout nus.

En parlant de photos et de tout nus, tu me les montre ces dames ? »

 

Loni soupira intérieurement. Il avait eu tort de penser que son ami pouvait comprendre son intérêt, alors qu'il n'était même pas certain de le comprendre lui même. Dani se fichait bien de ce qui pouvait faire tourner la tête aux dames du passé. Il ne pensait qu'à celles d'aujourd'hui. C'était pour leur plaire qu'il portait encore des langes complets en journée alors que les culottes d'apprentissage lui auraient suffi. Pour leur plaire aussi, il portait des vêtements colorés avec des motifs mignons, exagérait ses émotions, faisait exprès des bêtises et demandait souvent de l'aide pour des choses qu'il aurait très bien pu faire lui-même. Physiquement, il était dans la moyenne. Dans la moyenne haute peut-être, mais il lui manquait deux ou trois petits détails pour être un vrai canon. D'abord il était un peu trop grand, mesurant presque un mètre soixante. Ses mains et ses pieds étaient un petit peu trop gros. Il avait un peu de poils sous les bras et autour du zizi, ainsi qu'un petit duvet sur les joues que sa maman lui interdisait encore de raser.

Il faisait partie de ceux pour qui on n'avait pas trop à s'inquiéter, qui trouveraient forcément une gentille maman-épouse pour s'occuper d'eux, mais qui ne pouvaient pas se permettre d'avoir des idées ou des intérêts trop bizarres. Regarder des images de dames toutes nues, espionner les filles de l'internat sous la douche, faire des batailles de purée à la cantine ou jouer au ballon dans le couloir, c'était interdit mais c'était ce qu'on attendait d'un garçon normal. C'était même beaucoup moins bizarre que de ne jamais désobéir du tout. Cela rassurait les filles sur le fait qu'on était un garçon comme les autres qui ne poserait pas d'autres problèmes que ceux auxquels on s'attendait.

 

Loni, c'était différent. Il faisait partie des trois garçons les plus mignons de la promo. Les filles auraient été folles de lui même si il avait eu un syndrome d'hypermaturité. Très tôt, à douze ans peut-être, Loni avait compris que parmis les garçons, il y avait les très mignons et les autres. Les très mignons, c'était ceux dont l'institutrice ou la monitrice contrôlait la couche trois ou quatre fois par jours « juste pour être sûre ». Ceux qu'on aidait à se laver et à s'habiller même quand ils savaient le faire tout seuls et et qu'ils ne demandait rien. Pour la même bêtise, les autres garçons avaient des lignes à copier ou étaient privés de récréation. Pour les très mignons, c'était la petite fessée. Toujours la petite fessée et toujours cul-nu pour bien se rincer l’œil.

« Les garçons, c'est l'heure du dodo ! » chantonna une voix derrière la porte de la chambre. C'était Delphine, une étudiante de leur promotion qui, le soir, surveillait des garçons de sa classe, huit en tout, en échange d'une chambre gratuite. Elle frappa à la porte et attendit poliment la permission d'entrer avant de l'ouvrir. Il ne faisait aucun doute que si la réponse avait trop tardé, elle serait entrée tout de même, suspectant que les garçons étaient en train de faire quelque chose d'interdit. Heureusement, grâce à la pratique, Loni n'avait besoin que d'une poignée de secondes pour faire passer l'écran de sa machine sur une série animée tout à fait innocente.

 

Du haut de ses deux mètres dix, Delphine tenait difficilement dans une chambre pour garçons où il lui fallait baisser la tête pour ne pas se cogner. Elle était plutôt jolie avec sa silhouette mince, son visage harmonieux ni trop rond ni trop sec, sa longue chevelure noire bien entretenue et son sourire discret, hautain mais avec une touche amicale. Un sourire qui disait :  « c'est moi l'adulte, c'est moi qui commande et je n'hésiterais pas à vous remettre à votre place si vous m'y obligez, mais je préférerais quand même que tout se passe en douceur . » Honnêtement, ce n'était pas la pire surveillante qu'ils aient connu. Loni soupçonnait même son ami d'avoir un petit béguin pour elle.

 

« Allé allé, on éteint les écrans et on se met sous les draps. Les dents, c'est fait ? Les doudous sont là ? Bien ! Faites voir si vos petits derrières sont encore au sec ! »

Loni ronchonna tout bas : elles les avaient mis sur le pot et langés pour la nuit il y a une demie-heure. Comment auraient-ils pu être mouillés en si peu de temps ? Ce n'était sûrement qu'un prétexte pour les tripoter encore, surtout lui. Comme chaque nuit, elle baissa son bas de pyjama juste un peu plus bas et fit traîner sa main un peu plus longtemps que nécessaire pour un simple contrôle. Dani, lui, souriait de toutes ses dents, toujours heureux qu'une fille s'occupe de lui, surtout quand elle était agréable à regarder.

Pour finir, elle les borda soigneusement et leur fit un gros bisou sur le front à chacun. Il lui restait six autres garçons à coucher. 

 

 

 

 

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  • Brisemenu changed the title to Story in french : Maternarcat. English translators welcome

premier chapitre, partie deux. 

Comme chaque matin depuis des semaines maintenant, le premier geste de Loni en ouvrant les yeux fut de glisser une main dans son bas de pyjama pour tâter sa propre couche, à la recherche du moindre signe de lourdeur.

Encore une nuit sans pipi au lit. La quinzième d’affilée ! S’il tenait un mois entier, on le laisserait porter des culottes d’apprentissage même la nuit, ce dont très peu de garçons de son âge pouvait se vanter. Dani, lui, était mouillé, ce qui ne l’empêchait pas de s’étirer comme un bienheureux en baillant à s’en décrocher la mâchoire. Heureux les garçons de peu d’ambitions.

Comme si une sorte de sixième sens la mettait en mouvement, Delphine entra dans leur chambre pile à ce moment pour les sortir du lit, vérifiant au passage qui était propre et qui ne l’était pas. Quelques instants plus tard, les huit garçons de l’internat se réunissaient dans la salle de bain commune où les attendaient huit pots, chacun avec un prénom, et une énorme baignoire pleine de mousse parfumée à la fraise.

 

Pour être admis dans l’internat, les garçons devaient prendre une dose de stop-odeur tous les premiers lundis du mois. Ils pouvaient donc tous faire caca en même temps dans la même pièce sans que ça cause le moindre problème. Une fois que Delphine les avait débarrassé de leurs langes, ils allaient s’asseoir chacun sur le pot qui portaient leurs noms, suivant une routine bien établi.

 

La surveillante les observaient avec fierté. Pour la plupart des étudiantes, l’idée de devoir tous les matins donner le bain à huit petits gremlins en même temps ressemblait à une vision de l’enfer. Avec des garçons de quinze ou seize ans, c’était sûrement vrai. A vingt, ils étaient bien plus calmes et organisés, sans compter qu’ils devenaient un régal pour les yeux.

« Philou ! On ne chahute pas dans l’eau. Une fois ! Bastien, un peu plus haut les bras chaton. Oui ça chatouille, on n'y peut rien. Serre les dents, montre que tu es courageux. C’eeeeeest bien. Le zizi maintenant. Philippe, deux fois ! La troisième, c’est privé de jouets avant la classe. Loni, à ton tour trésor. Lève les bras !

 

Loni était le plus joli des huit, mais aussi le plus compliqué. Non qu’il fasse beaucoup de bêtises, bien au contraire. Seulement, il ne réclamait jamais de câlins et ne semblait prendre aucun plaisir à ce qu’on s’occupe de lui. Quand elle le lavait ou le langeait, il ne souriait pas et son zizi restait toujours mou. Il avait l’air d’attendre que ça passe en pensant à autre chose. Pourtant, elle faisait attention à être encore plus caressante avec lui qu’avec les autres dans l’espoir d’éveiller sa sensualité, mais rien n’y faisait. Il se serait sûrement lavé tout seul si le règlement le permettait.

 

Après le bain venait l’habillage : cinq changes complets, trois culottes d’apprentissage pour les plus avancés, et huit uniformes en tout : culottes courtes, chaussettes hautes, souliers et maillots blancs. Un petit foulard aurait fait joli. On y avait renoncé car les garçons des années précédentes n’arrêtaient pas de les perdre ou de s’en servir pour inventer des jeux dangereux. Enfin, direction le réfectoire où les éducatrices prenaient le relais tandis qu’elle se servait une grande tasse de café bien noir avant d’attaquer les cours.

En regardant les petits se barbouiller de confiture, elle se prenait à rêver d’en avoir un bien à elle. Un qui sauterait dans ses bras quand elle rentrerait du travail, qu’elle nourrirait au sein une ou deux fois par semaines et dont elle s’occuperait comme bon lui semblerait sans avoir de comptes à rendre à personne. Un garçon, surtout, avec lequel elle pourrait enfin prendre le temps de bien faire les choses, sans avoir à regarder l’horloge en pensant aux sept autres. Son petit chéri, elle l’envelopperait d’amour quotidiennement. Elle l’endormirait tous les soirs en le berçant et le réveillerait tous les matins en caressant doucement ses cheveux. Pas un seul instant il ne pourrait oublier à quel point il était aimé. Elle serait aussi beaucoup plus sévère que le règlement de l’école le lui permettait. Pas pour tout, bien sûr : quand on aime les garçons, on ne fait pas tout un drame pour des vêtements sales ou un bibelot cassé. Par contre, si elle le prenait à boire de l’alcool ou à jouer avec des objets coupants, il aurait droit à une fessée qui ressemble à une fessée, pas à une dizaine de petites tapes ridicules qui ne faisaient même pas pleurer les plus douillets. L’éducation bienveillante avait de bons cotés, c’était indéniable. Cela dit, quand un garçon faisait quelque chose de dangereux pour lui, la vraie bienveillance était de s’assurer que c’était la première et la dernière fois.

 

Elle n’avait pas vidé sa tasse que son multitask l’informait d’un nouveau message. Scylla, son amie d’enfance, « la bourgeoise » comme elle l’appelait parfois pour la taquiner, venait d’arriver au campus et l’invitait à la rejoindre avant le premier cours. Elle jeta un dernier coup d’œil à la table des garçons : Philippe venait de renverser son bol de lait chocolaté encore à moitié plein en se chamaillant avec son voisin. En plus de la table et du parquet, il avait taché deux de ses camarades. Bien sûr, comme il n’avait « pas fait exprès », il n’écopa que de cinq minutes au coin. Quelle bonne blague ! Et chahuter à table, il ne l’avait pas fait exprès? Il savait pourtant que c’était interdit et pour quelle raison ça l’était. Si ça n’avait tenu qu’à elle, il aurait passé le prochain quart d’heure à copier des lignes. Sauf qu’évidemment, il ne se serait jamais permis de faire ça si Delphine avait été la surveillante. Tout le monde s’accordait à dire que Loni était le plus intelligent mais Philou, lui, était le plus rusé : il savait très bien avec qui il pouvait faire tout ce qu’il voulait et s’en sortir à bon compte.

Enfin... si des éducatrices avec des années d’études en psycho-socio-pédago-démago machin chose pensaient que c’était la bonne chose à faire, elles devaient avoir raison. Et si elles avaient tort, c’était leur problème. Les garçons étaient propres quand Delphine les avaient emmenés au réfectoire, sa responsabilité s’arrêtait là.

 

 

 

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Entre le petit déjeuner et les cours, les garçons avaient une demie heure de temps libre dans la salle aux jouets, avec toutefois quelques restrictions : pas de jeux physiques parce qu’on sortait de table et pas de jeux vidéos parce que… parce que !

Les jouets étaient plutôt sympas les premières semaines. Au milieu de l’année scolaire, les garçons les connaissaient tous par cœur. Pareil pour les livres d’images. Et comme on pouvait pas faire de sport, beaucoup d’entre eux s’étaient rabattus sur le dessin, discipline dans laquelle Loni excellait.

« Un garçon peut tout comprendre du moment que ça l’intéresse » disait toujours sa maman. Elle était persuadée que, bien qu’ayant des capacités de concentration et d’autodiscipline très inférieures à celles des femmes, les garçons étaient tout aussi intelligents. Quand elle s’était aperçue que son fils s’intéressait aux dessins, elle avait pris le temps de lui expliquer l’anatomie, la perspective, la lumière… Elle lui avait surtout fait dessiner des formes géométriques simples pour lui apprendre à penser en trois dimensions. Fort de ces expériences, il était retourner dessiner ses héros préférés avec beaucoup plus de réussite.

Cette expérience d’apparence anodine l’avait transformé. Avant, c’était un garçon ordinaire qui faisait de vrais efforts quand il espérait qu’une femme le récompenserait ou le féliciterait, et qui le reste du temps ne prenait rien au sérieux. Devant son premier dessin correct, il avait compris que cela valait aussi la peine de travailler pour soi, pour atteindre un but qu’on s’était fixé. Les compliments des éducatrices sur ses dessins ne valaient rien : elles les faisaient à tout le monde, même aux pire gribouilleurs. Peu importe : lui savait que son niveau valait celui d’une femme adulte. Pas d’une professionnelle bien sûr, mais d’une adulte ! Ça, c’était cool.

 

Une éducatrice frappa dans ses mains : c’était l’heure de ranger les jouets, les crayons et tout le reste pour aller en classe.

La salle de classe était lumineuse, colorée, couverte de dessins rappelant une règle d’orthographe ou de mathématiques. Il y avait des pots en bout de classe pour les besoins urgents, mais on pouvait aussi demander d’aller au petit coin si ça ne pressait pas trop. Il fallait d’abord rester debout à coté de sa chaise et attendre qu’une éducatrice ait tâté la couche pour avoir la permission de s’asseoir.

Les dix garçons externes arrivaient les uns après les autres et rejoignaient leurs camarades. Il y avait Damien, « Daminou », la catastrophe ambulante qui fonçait d’abord et réfléchissait trop tard, Sylvain le super beau gosse, le seul qui pouvait se vanter d’être encore plus mignon que Loni, et au contraire Knut la petite terreur. Il mesurait un bon mètre soixante-cinq, avait une largeur d’épaule de plus que ses camarades et une mâchoire presque carrée, autant de traits qui lui donnait beaucoup de confiance dans ses poings mais pratiquement aucune dans ses chances de trouver une maman-épouse, d’où son sale caractère. Pour son malheur, et contrairement à la plupart des petites brutes, Knut était loin d’être bête. Il savait très bien comment les dames regardaient Loni ou Sylvain, et comment elles le regardaient lui. Peu lui importait que les éducatrices lui répètent que lui aussi était mignon à sa façon. Il aurait voulu être mignon à la façon qui faisait tourner la tête des filles de son âge et ce n’était pas le cas. Il était violent avec les autres garçons parce que c’était le seul avantage qu’il avait sur eux, et toutes les fessées du monde ne l’empêchaient pas de recommencer. Foutu pour foutu, il s’était même mis à la musculation. Si une fille de dix ans l’aurait toujours maîtrisé sans problèmes, il était un vrai colosse comparé aux autres garçons.

Alors qu’il avançait vers sa chaise, Sylvain lui lança un petit ricanement narquois, plein de dédain, que les éducatrices ne remarquèrent pas. Le visage de Knut vira au rouge en un instant. Il attrapa Sylvain qui se couvrit la tête en hurlant comme si on l’écorchait, avant d’avoir reçut le moindre coup. Un instant plus tard, les éducatrices étaient sur Knut et le mettaient au coin avec trois bonnes grosses claques sur les fesses, assez fortes pour qu’il les sente bien malgré sa couche. A peine avaient-elles le dos tourné que Sylvain qui, décidément, se remettait très vite, adressait un clin d’œil complice à Loni, lequel s’en serait bien passé.

 

La classe commençait toujours par un exercice de lecture. Chacun leurs tours, les garçons lisait un paragraphe de leur livre de cours intitulé : « maman t’aimera toujours. »

Les histoires étaient très répétitives. A chaque fois, un garçon faisait une bêtise. Une dame qui, selon l’âge du garçon pouvait être sa maman de naissance ou sa maman-épouse lui faisait la leçon, le punissait si la bêtise était assez grave, puis le prenait dans ses bras et répétait qu’elle l’aimait de tout son cœur et l’aimerait toujours et que c’était même pour ça qu’elle était sévère avec lui.

Aujourd’hui, c’était l’histoire d’un garçon de vingt ans qui allait à un goûter d’anniversaire où tous les autres garçons avaient trente ans passé et ne portait plus de couches depuis longtemps. Après un caprice, sa maman-épouse accepta de le laisser porter un slip comme les grands, à condition qu’il soit très prudent. Arriva ce qui devait arriver : le petit mouilla sa culotte devant tout le monde. Sa maman le nettoya tendrement, lui mit une petite couche et le câlina très longtemps pour le consoler, en lui expliquant qu’il avait encore tout le temps de grandir. Et même s’il ne devenait jamais propre, bien entendu, maman l’aimerait toujours.

 

Bon… Ce n’était pas l’histoire la plus niaise qu’on avait lu dans cette classe. A certains moments, elle était presque émouvante.

 

Après les lettres, les chiffres ! Enfin, l’intérêt de Lonie se réveillait.

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